Couleurs et Sons, pour lire un verset biblique en images
Les souris, les éléphants, et les 2 arbres du désert
(Proverbes 12:3, BFC)_Personne n'affermit sa position par la méchanceté, mais rien ne fera tomber le juste.
_(Romains 1:20)_En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
Contemplation et méditation
Les étoiles et leur Dieu
Les étoiles un jour, vinrent à la rencontre de leur Dieu pour parler des choses de la Terre. Celle qui rayonnait de cristal dit ainsi : « Pourquoi tes œuvres ici-bas laissent-elles la liberté aux hommes de marcher sur leur propre chemin ? Beaucoup se perdent, beaucoup meurent, beaucoup souffrent et l’espoir semble ne pas vouloir les toucher ? Pourquoi ne mets-tu pas un frein à tout ce tourment ? Ton cœur m’a faite si belle et si brillante ; ta joie pour me regarder vivre s’est tant éprise de ma beauté que tu m’as offerte pour cadeau de ton amour, à tes enfants ici-bas. Tu fais briller chacune de mes branches par des étincelles tissées dans ta demeure, leur rappelant l’Espoir dans leurs ténèbres si loin de toi ; la lumière de mes écailles brille très fort, mais je ne peux pas les toucher, car trop peu regardent vers moi. Quand ils me trouvent belle, ils ne te reconnaissent pas.
La seconde vint à la rencontre de son Créateur et lui dit : « le basalte en fusion et la lave dans mon cœur de volcan et d’étoile ne sont jamais éteints, là où tu m’as placée, au-dessus des hommes que tu ne sais qu’aimer. Pourvu que je brûle assez fort pour leur rappeler que dans leurs âmes brûle une essence qui n’a besoin que de toi pour s’enflammer, sans quoi elle ne prendra jamais feu !
La troisième vint vers Dieu et lui dit : « quand tu m’as placée dans le ciel, au jour de ma naissance, tu m’as demandé de regarder vers toi. Tu m’as dit de diriger mes yeux vers la Terre, vers tes semblables, pour briller au-dessus d’une étable où un jour tu es né, et ainsi leur rappeler leur espoir, par un pardon éternel qui est né dans ton cœur, et que tu as juré par ton Nom de ne jamais retirer. Ne t’aimeront-t-ils donc jamais ?
Dieu alors répondit : « J’ai tellement aimé la terre et l'humanité comme et moi-même, que je donne aux hommes le droit de choisir de m’aimer. Cet amour qui me vient du Père, qui est aussi le leur, est tellement présent autour d’eux et pour eux que je leur demande de le croire et de le vivre chaque jour, et non de l’ignorer. Á chaque minute, à chaque instant, je leur parle de moi mais ils ne le voient pas : quand un homme souffre sur la Terre, c’est moi qui pleure à ses côtés dans la brûlure de son regard qui saigne, mais là encore, ils ne me reconnaissent pas, quand bien même j’enverrais son frère lui porter du secours et de la consolation; quand un enfant naît parmi eux, ils ne croient pas, là encore, que c’est moi qui l’ai voulu dans mon amour de Père, pour le regarder vivre et grandir ici-bas, et si celui-ci grandit et passe par de mauvais détroits, là aussi je suis accusé à tort, alors que ma réponse se trouve dans l'attention que je lui donne pour attirer son regard vers moi. Alors oui, cette connaissance de la vérité, cet amour pour les hommes, je l’ai crié plus fort encore en mourant à la croix dans l'espoir d'enseigner aux hommes le pouvoir de s’aimer. Ma volonté est qu’ils me reçoivent dans leurs vies, leurs esprits et leurs âmes, et ainsi, ils sauront tout de moi, mais ça aussi, souvent ne le veulent pas.
La Bible elle-même parle de Dieu et de son amour : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. »
Ezéchiel 36 : 26. NFC, la Bible.
« En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »
Jean 3 : 16-17, S21.
« …mais autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ; autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions. »
Psaumes 103 : 11-12, S21.
SylaZ
L'amour, au plus profond du cœur de l'homme, créature humaine aimée de Dieu.
Au travers de versets, comme Colossiens 3:14_(Et par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l'amour, qui est le lien de la perfection.)_, je souhaite montrer sur mon blog, que la Bible précise que l'amour au sens de Dieu est intrinsèque et inné dans le cœur de chaque être humain, en dépit de notre inclinaison naturelle au péché. Qui que nous soyons, nous exprimerons tôt ou tard, dans l'expression de notre vie ici-bas sur la Terre, notre condition de créature de Dieu, dans notre recherche de l'autre au travers de l'amour. Cette attitude est identifiable quand elle s'exprime de la manière la plus authentique du fond de notre cœur. Nous la retrouvons ici, dans l'expression très singulière et très romancée du poète espagnol- Juan Jamón Jiménez-.
Le Souvenir
Le souvenir est éphémère, il se construit chaque jour :
Il prend du passé, en reformule les contours,
Soumis qu’il demeure au présent immédiat.
Il lui emboîte le pas,
Pour embellir ses pourtours.
« Allons ensemble », dit-il, « allons ensemble vers le large,
Dans mon nouveau cargo,
Au tout nouvel arrivage.
Je fabriquerai des musiques,
Nous partirons en voyage.
Nous construirons les rubriques,
De notre nouvel âge.
À chaque page qui s’écrit,
Je reconstruis les années.
Il n’y a pas d’ancre près des rives,
D’un récif pardonné. »
C’est ainsi que sur les spirales relatives du temps qui meurt chaque jour,
Le souvenir, sur son char, reconduit mes amours,
Vers un nouveau lieu,
Car le temps, sait-on bien, est un don généreux.
SylaZ
L'Évangile au service du temps qui passe.
Il ne faut pas oublier son passé, il faut le digérer (et le pardonner), sans quoi nous ne pourrons pas reconstruire.
Si nous oublions le passé, nous n’apprenons pas la leçon.
Si nous digérons notre passé , nous arriverons très certainement à ne plus en souffrir; nous nous asseyons alors sur les épaules de ces géants, qui un jour nous ont caché le soleil, et nous regardons plus loin vers l'horizon, aux lueurs de notre nouvelle étoile directrice.
L'Évangile est un instrument de guérison au service du temps qui passe, et au milieu duquel nous marchons. Il refabrique la mémoire au travers du point de vue (paradigme) de Dieu, dans notre relation personnelle avec le Créateur et notre recherche motivée de sa sainteté. On ne se refabrique pas dans la pensée, par sa seule force et sa seule volonté à se reconstruire. Là où la fragilité humaine nous oblige à capituler, Dieu nous invite à le recevoir pour nous prendre par la main; Il s'invite dans nos vies au quotidien, pour nous faire avancer avec Lui (Mathieu 12:50_Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère). Si Dieu est Dieu, Il a des mots qui te correspondent ; s'il est celui qui a fabriqué ton cœur, il est celui qui le refabriquera.
Témoignage Personnel et Prose poétique
Le pêcheur au Lampion
J’étais assis sur ma barque, un lampion à la main pour essayer d’en extraire des rayons de lumière et retrouver mon chemin. J’accrochai ce lampion sur la proue du bateau qui était mon esquif, puis saisis ma guitare et en agitai les cordes, afin d’éclairer par des notes l’obscurité de cette nuit épaisse qui ne semblait n’avoir ni finalité ni horizon de lumière. Je naviguais ce bateau pour une rive espérée et tanguais çà et là, d’avant en arrière, sur la rivière de ma vie qui un jour m’était apparue si familière, sur cette même rivière qui d’antan semblait m’accueillir de mes droits. Autrefois quand il me semblait la connaître, elle écoulait sur ma vie les fraîcheurs des brises matinales qui caressaient les rosées laissées par les condensations printanières; le soleil estival, reflété sur ses eaux, m’attendait chaque matin accompagné de ses brillantes tentacules de chaleur fabriquées de photons de lumière, pas moins féériques entre eux que les étoiles qui me berçaient d’amitié le soir avant de m’inviter à dormir, pour enfin attendre que leur sœur la plus proche, appelée soleil, fasse atterrir ses rayons sur ma face pour m’ouvrir les paupières aux premiers rayons du matin. La transparence du lit d’eau limpide me présentait la brillance de la clarté nouveau-née, unique de chaque jour, comme un petit déjeuner de soleil qui n’existera jamais deux fois le même. L’étoile du matin miroitait sa pureté sur ses eaux douces et bleues, et j’essayais de voir alors, sur cette rivière, un visage qui m’étais familier. Aussi cette lumière au lit d’eau éclairée est aujourd’hui cachée à mes yeux, comme si Dieu me rappelait que le chemin de la vie est bien celui du mouvement qui mène vers de nouveaux horizons intérieurs, et qui doit refléter quelque chose du Divin, quelque chose de son œuvre à la croix, au travers des fissures du vase ébréché d’un cœur qui a trop saigné et qui ne se ressoudera qu’au contact de son amitié. J’ai donc pris cette route de voyage les yeux éteints, saignant dans mon cœur spirituel, que Dieu essorait du rejet d’affection, laissant quelques gouttes de sang s’écouler de mes yeux et me remplir indignement les paupières, pour me fabriquer des ornières intenses de toutes les morosités confondues. Enfin, j’étais sur un chemin musical qui devait selon ma croyance, apporter plus de zèle à ma vie, et y mettre ainsi des lumières de joie… Je faisais tomber les notes de musique comme Dieu fait tomber la pluie sur le monde. Chaque goutte introduisait une tonalité nouvelle ; leurs fracas sur le sol construisaient la partition que le vent orchestrait par le sifflement de son éclat, pour enfin apporter une mélodie de guérison des plus salines et des plus délicates, à ceux qui devaient en recevoir la couleur. Il pleuvait d’amour je crois, pour les gens qui m’entendaient. Ces mêmes gens guérissaient sur le chemin de cette musique, car la joie apportée à leurs oreilles par mon instrument en bois de bateau les faisait naviguer jusqu’à Dieu, alors que je restais triste en moi-même de cette joie qui m’était dérobée à la diffusion. La joie qu’ils rencontraient était celle du Saint-Esprit, Lui-Même. Les corps guérissaient, de cette musique éclairée de notes aux divines lumières, ainsi que les âmes et le reste, et on me disait encore « je veux, je reçois », en cette époque où les gens mettent leur croyance en eux-mêmes devant leur croyance en leur Dieu. Les gens disaient seulement « encore, encore et ce n’est pas suffisant », et le musicien, sur sa barque jouait plus fort pour lui-même, dans l’espoir de s’enivrer de sa passion. Mais dans le puits de son cœur, si de l’amour en sortait, l’homme saignait depuis l’intérieur, car les débiteurs de son savoir n’avaient que faire des motivations de leur Père, en dépit des douces musiques qu’ils avaient reçues pour de divines guérisons. Il a tellement plu sur ce bateau que le voyage et les notes ont fini par cesser, que la guitare a fini par arrêter de jouer, par ceux-là même qui ont préféré l’architecture plus que le pieux architecte, l’horizon plus que la traversée féerique, le droit de posséder plus que la joie de donner, car en effet, les gens ici-bas sont aveuglés de leur amour au péché. Quand on aime Dieu, on sait qu’on n’est pas riches de ce qu’on reçoit, mais qu’on est riches de ce qu’on aime.
SylaZ
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